Depuis 1997, il est célébré à travers le monde la journée internationale des zones humides pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Elle prône la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.
Selon l’article1er de la convention de Ramsar les zones humides comprennent une grande diversité d’habitats : marais, tourbières, plaines d’inondation, cours d’eau et lacs, zones côtières telles que les marais salés, les mangroves et les lits de zostères, mais aussi récifs coralliens et autres zones marines dont la profondeur n’excède pas six mètres à marée basse et zones humides artificielles telles que les bassins de traitement des eaux usées et les Lacs de retenue.
Il s’agit d’espaces géographiques comprenant des écosystèmes fragiles dont dépend la survie de l’humanité. Plusieurs activités humaines sont liées aux zones humides : la pêche, la riziculture, l’approvisionnement en eau, la protection des côtes, la fixation du dioxyde de Carbonne pour réguler le changement climatique. Depuis 1990, on estime que 64% des zones humides ont disparu. Les défis quant à leur préservation demeurent immenses.
Au Togo, la convention Ramsar est rentrée en vigueur le 4 novembre 1995. Le pays compte 4 sites RAMSAR pour une superficie de 1 210 400 hectares, soit 21% du territoire togolais dont la zone côtière au sud (591 000 ha). La survie de plusieurs espèces animales, végétales et certaines traditions culturelles dépendent de ces écosystèmes fragiles. Il urge donc de mener des actions à tous les niveaux pour la conservation des zones humides.Le thème retenu pour l’année 2022 est : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature ».
Il s’agit à travers ce thème de mettre en évidence l’importance des zones humides pour assurer à l’humanité un accès à l’eau en quantité et en qualité suffisantes pour assurer son bien-être et celui de la planète. Au #Togo, les sols hydro morphes de la forêt Akissa et les mangroves du Chenal de Gbaga servent d’éponges naturelles aux crues du fleuve Mono et du système fluvio-lagunaire côtier.
Les communautés de ces localités sont souvent victimes de cette catastrophe. Il est donc important d’amener les autorités locale et nationale à développer des stratégies de gestion des risques et catastrophes adaptées à ces zones humides.#fahgbaga#COSOLPG#wacaresip#lacs#BanqueMondiale#ODD#arifad